Historique

La compagnie a été fondée en 2003 sur une piste de cirque. AprÚs un premier spectacle intitulé Le Triolaid en 2002-2003, alliant clown, magie et techniques de cirque et posant la base des méthodes de travail, Les Arts Pitres se sont lancés dans la création des deux spectacles qui ont façonné leur identité.

Le premier, le duo Klonk et Lelonk, a Ă©tĂ© créé en 2005 et a tournĂ© en France de 2005 Ă  2008. C’est Ă  cette occasion que s’est formĂ©e l’équipe, autour des duettistes Thierry Lucas et Dominique Renckel, sous le regard du metteur en scĂšne Xavier Martin. La mĂȘme Ă©quipe s’est retrouvĂ©e autour des mĂȘmes Klonk et Lelonk pour un deuxiĂšme opus créé en 2007 et intitulĂ© Un rien bleu, qui a tournĂ© en France en 2007 et 2008. Une version rue de Klonk et Lelonk a aussi vu le jour en 2015 et tourne depuis partout en France.

L’arrivĂ©e de StĂ©phanie Gramont dans la compagnie a Ă©crit un nouveau chapitre. En intĂ©grant la marionnette Ă  notre travail dans le spectacle Un fauteuil dans la sciure, elle nous a dĂ©ployĂ© de nouveaux espaces de jeu, d’invention et ouvert d’infinis champs d’exploration.
Cette recherche s’est poursuivie dans le monde des sciences avec ZĂ©ro, histoire d’un nul, créé en 2013.

NĂ©e il y a 20 ans, la compagnie a reçu l’aide de la DRAC Grand Est, de la RĂ©gion Grand Est, de la CollectivitĂ© EuropĂ©enne d’Alsace, de la Ville de Strasbourg pour quatre de ses crĂ©ations : Klonk et Lelonk, Un rien bleu, Un fauteuil dans la sciure, ZĂ©ro, histoire d’un nul. Les Arts Pitres ont Ă©tĂ© :
– laurĂ©ats 2012 de l’appel Ă  projet de crĂ©ation scientifique lancĂ© par le Conseil gĂ©nĂ©ral du Bas-Rhin,
– deux fois sĂ©lectionnĂ©s dans la tournĂ©e des rĂ©gionales : en 2012-2013 pour Un fauteuil dans la sciure et en 2014-2015 pour ZĂ©ro, histoire d’un nul,
– trois fois sĂ©lectionnĂ©s par la RĂ©gion Grand Est et la Ville de Strasbourg pour le festival Off d’Avignon.

Le clown – avec ou sans nez – est le socle du travail de la compagnie. PosĂ© comme prĂ©alable Ă  chaque geste artistique, il s’explore et se rĂ©invente en permanence, nourrissant la crĂ©ativitĂ© et l’inventivitĂ© de notre travail.

Le rapport au monde que le Clown impose, son humanitĂ©, sa dĂ©rision, son autodĂ©rision, le regard qu’il pose, la libertĂ© qu’il transporte et donne Ă  vivre, ainsi que l’immense poĂ©sie qu’il peut faire naitre, sont Ă  la base de la ligne artistique de la compagnie. RĂ©inventĂ© en permanence, se nourrissant de la crĂ©ativitĂ© intime de chacun, sublimant nos travers, il est la marque de fabrique de l’inventivitĂ© de notre travail. Dans la rue, sur le plateau, sous chapiteau ou dans les structures mĂ©dico-sociales, il est l’outil essentiel pour crĂ©er un art humaniste capable de toucher le coeur de chacun.
Dans tous ces sens-lĂ , le clown est la substantifique moelle de notre compagnie.